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« Je suis sur Perpignan en fin d'aprem, je rentre chez moi ou tu m'invites ? (signé S.)

Publié le par Etoile Filante

Voici le dernier texto que je lus de toi, celui qui fit déborder le vase, qui me montra une fois de plus l’ampleur de tes mensonges, de ta trahison. Je tremblais comme une feuille en le découvrant. Je le sentais mais me convainquais que je me trompais à ton égard, je souhaitais vraiment y croire, à nous, à notre relation, malgré tout ce qui s’y était passé. Hier soir, tu m’avais appelé, j’avais trouvé bizarre que tu ne demandes pas de venir me trouver, que tu « restes » chez toi. J’avais eu l’idée de venir te surprendre chez toi, et puis, moi-même très assagie avec le temps, cette idée s’était envolée aussi vite qu’elle m’avait traversé l’esprit.

« A quoi bon ? » me disais-je.

« Et même si je te trouvais en compagnie, qu’est-ce que cela changerait ? » je continuais dans ma tête.

Au début de notre relation, j’avais bien fait des détours, des kilomètres, pour voir de mes yeux, pour me rendre compte, mais tout était dans ton téléphone, numéros, sms, photos en action, pourquoi dépenser plus d’énergie ?

Cette après-midi, au bord de la mer, alors que je baignais dans une plénitude sage, cette découverte me choqua. Je me mis à trembler à l’intérieur de moi, à me contrôler à l’extérieur, à me demander COMMENT encore une fois tu avais pu me mentir, me cacher, me trahir. Alors ne résistant plus, je me penchais vers toi et te chuchotais dans l’oreille « je tremble, ne fais pas une scène mais je viens de découvrir le message de Sophie, tu m’as encore menti. »

Ta réaction semblait cool et détachée, normal, tu sembles toujours te contrôler, à moins que rien ne te touche ? Difficile de vraiment connaitre tes sentiments.

Tu semblas avoir un éclair de compréhension et me pris dans tes bras.

« A quoi bon ? » me répétais-je. « Qu’est-ce que cela change ? Pourquoi vouloir réparer, le mal était fait, une fois de plus. »

Je te demandais d’être transparent, de lui téléphoner là, sur le champ, devant moi, tu refusais. Tu me rappelais plus tard pour me dire que tu lui avais téléphoné pour lui dire que tu ne voulais rien avec elle, car tu étais avec moi, et que tu avais effacé son numéro.

Que te dire sinon que je ne crois aucun, plus aucun de tes mots car tu m’as trop menti, tu m’as trop trahie.

Ces faits ressemblent à des histoires stupides, d’enfants, des « je te trahis mais je n’assume pas », des « je continue à te mentir, à te manquer de respect, à te dévaloriser, à te harceler, pour obtenir de toi ce que je veux », etc.

Marre de toi, de tes mensonges, de tes jeux psychologiques.

Fatiguée de tes nombreuses trahisons.

Stop à toi, à toute la dévalorisation que tu m’adresse, à tes mal-être que tu transfères sur les autres, stop tout court.

Encore une trahison, encore une!

Encore une trahison, encore une!

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