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Ta famille, tes abus et tes nombreuses conquêtes

Publié le par A M

Ce avec quoi j’ai beaucoup de mal est le manque d’empathie que je perçois, en première ligne, de la part de la famille, notamment de ta famille, car chacun opère à partir d’une attitude défensive et les conversations sont difficiles et frustrantes.

Entre ta mère qui, lorsque je lui dis que je souffre, passe au sujet suivant comme si mes mots avaient glissés hors de son écoute, ta sœur qui me conseille de faire voir notre fils par un psychologue alors que le fou c’est toi et ton frère qui, coupé de ses émotions, est froid comme une roche de haute montagne, je suis, à chaque tentative de ma part de hurler ma douleur, mon mal-être, renvoyée à moi-même et parfois en sus accablée de culpabilité comme si il était utile et essentiel d’attribuer une faute à quelqu’un. Le mot qui me vient est loyauté familiale et la question que je me pose est jusqu’où doit aller la loyauté familiale ?

Lorsqu’une famille sait que l’un d’eux, un proche, a abusé, a fait preuve de violence physique et morale, comment peut-elle agir ? Il y a l’action vis-à-vis de la « victime » et les décisions, les discussions au sein même du système familial. Souvent l’impression qu’il en ressort est que la loyauté familiale est tellement forte qu’elle couvre les actes de l’agresseur et ceci est un double coup de couteau pour la « victime ». Lorsque les victimes de tes abus se trouvent au sein même de ta famille et que celle-ci continue de te couvrir sous prétexte qu’ils ne peuvent rien faire, que tu n’entends rien que nul ne peut te raisonner, que faire ?

Et cela va plus loin, car le déni pointe le bout de son vilain nez. Ta famille pense que JE suis folle et c’est ainsi plus simple de se sentir mieux par rapport à sa conscience. Tout cela doit s’expliquer psychologiquement, je n’en sais rien. A le vivre, c’est coton !

Le plus utile pour moi est d’avoir une identité forte, celle-là même que tu t’acharnes à détruire depuis quelques années sous couvert de tes pseudos mots d’amour et de fidélité qui ne valent pas grand-chose tellement la liste de tes trahisons est longue.

Pour celles qui semblent avoir été de l’ordre de la pulsion non contrôlée.

Numéro 1, de mémoire, une de mes amies draguée ouvertement et embrassée en cachette pendant que je t’attendais un étage plus haut. Pour celle-ci mon intuition m’a renseignée et j’ai prêché le faux pour savoir le vrai, au bout de quelques mois tu as finalement avoué tout en minimisant « le bisou ». Je pense qu’il y a eu bien plus et tout cela dans mon dos bien sûr et malgré le fait que j’avais mis les choses au clair vis-à-vis d’elle et vis-à-vis de toi.

Pour celle-là inutile de te dire que l’amitié entre elle et moi est définitivement rompue et que aucun d’entre vous n’a jamais assumé ses actes ni ne m’en a jamais touché mot.

Numéro deux, la femme de mon frère que tu as tenté d’embrasser lors d’un réveillon, avant de me menacer de te suicider du haut d’une falaise dans le sud de l’Espagne.

Je l’ai appris 3 ans plus tard avec grande surprise et j’ai eu du mal à y croire.

Pour les ex et régulières encore en place (le marin a une femme dans chaque port – dixit ton oncle)

Numéro trois, une de tes ex dont j’ai trouvé la photo, dans ton téléphone, nue avec toi en train d’éjaculer sur ses fesses. Pour celle-ci l’excuse était que tu souhaitais lui montrer combien elle était ridicule de soi-disant prendre des cachets antidépressifs et de boire.

Tu disais cette relation terminée alors que tu partais deux semaines en vacances chez elle avec tes enfants. A te dires, comme il n’y avait aucun lit autre que le sien vous ne pouviez que « dormir » ensemble, mais non, il n’y avait plus rien entre vous deux. Et pour couronner le tout, comme vous aviez tous les deux l’habitude de dormir nus, vous « dormiez » nus. Nous étions toi et moi en couple, je te le rappelle et tu jurais fidélité.

Numéro quatre, une autre ex car elle était triste et tu voulais la consoler. Tu passais par-là lors de tes nombreux déplacements professionnels. Pourquoi pas !

Tu as fini par la laisser paitre au fond de son lit de toute façon.

Numéro cinq, celle de l’Ain, chez qui tu disais uniquement dormir alors que tu m’affirmais être au bureau mais m’appelais d’une cabine téléphonique de sa ville. Réponse, elle m’a invitée avec des amis à elle mais j’ai juste partagé sa couette, je ne l’ai pas touchée.

Celle-là même à qui tu répondais du fond de notre lit que bien sur tu serais chez elle sur ton chemin du retour sans aucun respect pour moi, présente lors de cette conversation.

Numéro six, celle de Bordeaux, à laquelle tu t’accrochais car tu disais qu’elle te devait de l’argent. Selon toi, elle vivait très chichement mais ses parents avaient un grand domaine vinicole, c’est éclatant d’incohérences.

Je pense qu’elle t’a eu à l’usure à force de ne pas te répondre et étant donné que tu n’allais plus à La Blaye travailler.

Tes collègues de travail m’avaient parlé de ton comportement avec les femmes. Ils disaient que tu sautais tout ce qui bougeait. Ta sœur également et ils ont vraiment raison. De ton coté tu continues à nier, à rafistoler, à tourner autour du pot en disant que c’est du passé, que ce n’est rien. Rien pour qui ?

Tu continues à dire que tu m’aimes tout en me déversant un wagon entier de médisances et méchancetés. Je pense que tu détiens le record de saloperies à la minute envers moi, je t’accorde aussi celui des sous-entendus ce qui te permet ensuite de jouer de moi comme une souris, une souris consciente mais tout de même une souris. Comment avoir un dialogue avec toi, perdu dans les méandres de tes nombreuses approches manipulatrices et psychologiques. Seulement voilà, comme tu baves à qui mieux mieux sur moi car il ne faut surtout pas que tu montres ta face dominante (jeu de mots) aux autres, tu n’hésites pas à me détruire. Résultats, tu me dis que tes proches et tes amis te plaignent. Ils te disent que tu dois être masochiste pour rester avec moi!!! Aie vite une tape sur la main à la vilaine fille! A ce sujet, mes enfants m'ont également rapporté les mots de tes parents à mon sujet: "elle est complètement folle, la pauvre". Et voilà, le tour est joué, c'est elle qui est folle et non pas notre fils. Vous comprenez, il leur serait fort désagréable de vraiment réaliser que leur fils à une tare et surtout ils semblent avoir très peur que cela vienne aux oreilles de leurs nombreux amis et collègues, et oui, un couple de dentiste connus dans la ville qui ont un fils fou, ça fait tache, forcément! Alors on n'hésite pas à enfoncer la personne saine qui devient sans encombre le bouc émissaire pour tout ce qui est possible. Chère famille, prenez-vos responsabilités, honorez vos rôles de parents et de grands-parents, il y a du travail!

Et toi, le fils, comment avoir une discussion avec toi, cet homme si ténébreux. Quand je t’écoute me reprocher une liste interminable de choses, je t’entends me dire tout ce que TOI tu me fais. Je sais c’est tordu. J’entends donc des reproches sur ce que je subis de toi, tout comme si c’était moi qui me faisait du mal toute seule et que tu n’y étais pour rien.

Et ça, en particulier, c’est un timbre direct pour le monde de la folie.

Le deuxième timbre c’est le fossé qu’il y a entre tes mots et tes actes. J’entends « je t’aime » et je reçois des boulets de canon dans tout le corps. Forcément au bout de quelques années de ce traitement, notre esprit commence à sortir des limites de la normalité jusqu’à confiner celles de la folie. Et comme je ne connaissais pas ces dernières, cela fait drôle d’être en visite ponctuelle dans ces eaux-là. Enfin, saches tout de même que je me plais mieux dans mon "enclos" de normalité créative, en surface, plutôt que dans tes mondes souterrains, malsains et violents, là ou rode la mort.

C’est précisément là que tu es arrivé. Tu en as fini par me dire que j’étais tellement malveillante que je cherchais à te tuer. Laisse-moi te confirmer que tu parlais de toi et que j’ai bien entendu ton avertissement (sous sa belle couverture). Par là j’entends bien que tu es prêt à tout pour me détruire, jusqu’à la mort. Sache que ce n’est pas ton rôle, ni mon heure et que je ne te laisserai pas en décider. Tu n’auras pas ce contrôle sur moi.

En famille, chouette!

En famille, chouette!

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